Le lux future lab entre dans une nouvelle ère


Depuis quelques jours, le lux future lab, l’incubateur de start-ups de la banque BGL BNP Paribas a posé ses valises au 59 boulevard Royal – juste en face de son précédent siège – dans les anciens bâtiments de la House of Finance. 2000 m2 ont été aménagés en bureaux, salles de réunions et espaces événementiels. Et une vingtaine de start-ups y ont élu domicile. Nous avons rencontré Olivier Selis, le manager du lux future lab, en charge de faire vivre cette « maison des start-ups ». Il évoque pour nous la situation de l’incubateur, ses nouveaux défis et nous dévoile la co-organisation d’un nouvel événement au Luxembourg.

Vous venez de changer d’adresse et d’emménager dans un espace plus grand, est-ce que cela veut dire que le lux future lab a fait ses preuves et est devenu une priorité encore plus grande de la banque?

En effet, l’entrepreneuriat et l’innovation sont au cœur de la stratégie du groupe. La banque est très satisfaite du développement que le lux future lab a connu ces dernières années. Nous sommes devenus un acteur important de l’écosystème au travers de notre offre d’hébergement et d’accompagnement des startups.

Vous hébergez aujourd’hui une vingtaine de start-ups et de plus en plus viennent frapper à votre porte, comment les sélectionnez-vous?

Nos critères principaux sont la viabilité du projet bien entendu, son degré d’innovation, le potentiel de création d’emplois pour le Luxembourg mais aussi la volonté du candidat de partager la vision et de contribuer à la mission du lux future lab.

Généralement, nous organisons une première rencontre pour présenter le lux future lab et faire connaissance avec la startup et ses dirigeants. Si chacun estime qu’il convient de continuer, la startup dépose son dossier de candidature via notre site web.

Nous analysons le business plan et réalisons notre due diligence. Lorsque cette analyse est concluante, nous invitons la startup à venir présenter son projet devant un comité de sélection composé de membres du lux future lab et d’experts dans le domaine d’activité de la startup.

Quels sont les domaines d’activité des start-ups que vous privilégiez?

Aujourd’hui, nous ne privilégions aucun secteur. Les startups que nous hébergeons sont actives dans des domaines aussi variés que les médias sociaux, l’IT ou les Fintech. Ceci dit, le tissu économique luxembourgeois et l’appartenance à une banque nous conférèrent une certaine appétence et un intérêt particulier pour ces dernières.

Vous êtes le co-organisateur d’un événement unique au Luxembourg et qui aura lieu en mars et avril “How to start a start-up”, pouvez-vous nous en dire plus sur cet événement et votre choix d’accueillir ces lectures dans vos locaux?

Le lux future lab est un endroit unique au cœur de la ville. Notre mission étant d’accompagner chaque individu dans ses projets entrepreneuriaux, nous étions immédiatement partants pour co-organiser cet évènement avec la LPEA, Jonk Entrepreneuren, la Chambre de Commerce et Luxinnovation.

Il s’agit de trois soirées durant lesquels nous projetterons les célèbres séances de la Stanford University « How to start a startup » de Sam Altman. Ce qui est unique, c’est que chacune sera suivie d’un débat animé par des personnalités de l’écosystème luxembourgeois. Le premier soir, nous recevrons Jérôme Wittamer (Genii Capital) et Robert Glaesener (Trendiction).

Nous espérons ainsi contribuer au dynamisme de l’écosystème et encourager tous ceux qui ont un projet entrepreneurial à se lancer !

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