Portrait : Arnaud Schloune, fondateur de rdr.lu et driiivin’


Arnaud Schloune est jeune un entrepreneur belge originaire d’Arlon, fondateur du site rdr.lu et de l’application driiivin’.

Quel est votre parcours ?

J’ai fait des études en design et multimédia à la Haute Ecole de la Province de Liège ‘Rennequin Sualem’. J’ai commencé en 2008 dans une agence web où je faisais essentiellement de la création de site web. En 2009, j’ai rejoint le bureau luxembourgeois de cette agence avec toujours une spécialisation dans le web mais aussi un fort intérêt pour le mobile. Aujourd’hui, je travaille chez mobilu et je fais uniquement du développement mobile pour des clients B2B.

Comment êtes-vous à l’entrepreneuriat et à la création de l’application driiivin’ ? Aviez-vous déjà lancé d’autres projets ou grandi dans un milieu entrepreneurial ?
“[…] je trouve que ça vaut la peine d’essayer.”

Non même pas ! J’ai eu d’autres projets dans le passé, principalement des sites web et des portails internet. Mais j’ai toujours eu envie de lancer mon propre projet parce que je n’ai pas l’occasion de pouvoir le faire dans mon travail où je suis trop pris par les projets au quotidien. Finalement ce qui m’intéresse c’est que dès que j’ai une idée, je puisse la mettre en œuvre et même si ça ne marche pas, je trouve que ça vaut la peine d’essayer.

Dans cette aventure, à quel(s) challenge(s) ou quelle(s) difficulté(s) avez-vous dû faire face ? Qu’est ce que ce projet vous a apporté ?
“Tout automatiser a été un vrai challenge.”

Le plus gros challenge a été technique et pouvoir matérialiser techniquement l’idée de base qui était de contrôler la vitesse des utilisateurs en limitant les contraintes. Un des objectifs était que les utilisateurs n’aient qu’à ouvrir et lancer l’application sans avoir à la rafraîchir toutes les 5 minutes. Tout automatiser a été un vrai challenge. Evidemment il y avait aussi la mise en place d’un système de vérification en temps réel performant. Je m’explique. Si un utilisateur passe sous un pont, sa localisation sera moins précise et sa vitesse ne sera alors pas correctement calculée. Il a donc fallu mettre au point un système de vérification qui permettait aux utilisateurs de ne pas perdre de points pour rien.

“[…] lancer un projet à grande échelle n’est en rien comparable au lancement d’un projet avec le soutient de ses collègues !”

Au final j’ai acquis beaucoup d’expériences car se lancer tout seul c’est très dur. Il y a beaucoup de concurrence et lancer un projet à grande échelle n’est en rien comparable au lancement d’un projet avec le soutient de ses collègues !

Comment avez-vous surmonté ces difficultés techniques ?

J’ai fait appel à des connaissances, notamment un mathématicien qui m’a pas mal aidé pour les algorithmes etc. J’ai aussi fait appel à un ami qui est spécialisé en serveurs et sécurité.

A une personne qui voudrait se lancer, que lui conseilleriez-vous ?

Ne jamais désespérer même si ce n’est pas au point. Aucun projet n’est parfait. Il faut garder son idée de base sans trop s’éloigner du sujet principal. Par exemple, on sait faire des tonnes de choses sur le mobile et la tentation est forte de faire ça, ça et ça en plus. Au final l’appli fait tout et rien en même temps.

Recommandez-vous de vous lancer et de sauter le pas ?

Oui, clairement ! Je dis toujours « qui ne tente rien n’a rien ». A partir du moment où on a une idée, c’est dommage de ne pas essayer. Je recommande vivement de se lancer. Maintenant, je sais aussi qu’il faut du temps pour lancer un projet.

Quels sont les entrepreneurs les plus connus de votre répertoire ou les personnes qui vous inspirent le plus ?

J’en citerais trois. Tout d’abord, Brian Wong, fondateur de Kiip qui par son jeune âge a réussi à démocratiser le modèle « Rewards » à grande échelle, notamment pour les jeux sur mobile. Puis, Caroline Putzeis, fondatrice d’Active Learning, qui m’a donné de précieux conseils pour la réalisation de mes projets. Enfin, David Iachetta, fondateur de mobilu et de la plateforme Gapp, très prometteuse et avec qui je travaille quotidiennement.

Quelle(s) startup(s) et quelle(s) tendance(s) recommandez-vous de suivre aujourd’hui ?

La grande tendance à suivre actuellement est, pour moi, le modèle sur les « Rewards » qui demandent un vrai engagement des utilisateurs. C’est une forme de « win-win » qui profite à tout le monde !

En ce qui concerne les startups prometteuses, je recommande vivement d’en suivre deux : Spokeable dont le lancement est prévu prochainement aux Etats-Unis et Famest. Les deux applications sont justement basées sur cette tendance des « Rewards ».

Actuellement vous financez entièrement le projet. Cherchez-vous à lever des fonds ?

S’il y a une possibilité de trouver des fonds je ne suis pas contre (sourire) ! Par exemple, pour déposer un brevet.

Enfin, que pensez-tu des médias dédiés aux startups et aux entrepreneurs au Luxembourg et dans la Grande Région ?

Je trouve que c’est vraiment « mort ». Il y a quand même quelques événements ICT intéressants mais je trouve ça fortement tourné vers le marché américain.


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